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Carcinome bronchique non à petites cellules : y a-t-il une différence entre les formes proximale et distale ? - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.633 
G. Soussi 1, H. Racil 1, A. Hedhli 1, S. Cheikh Rouhou 1, S. Bacha 1, A. Ayadi 2, S. Hantous 3, N. Chaouch 1, A. Chabbou 1
1 Service de pneumologie (pavillon 2), H.A. Mami, Ariana 
2 Service d’anatomie pathologique, H.A. Mami, Ariana 
3 Service d’imagerie médicale, H.A. Mami, Ariana 

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Résumé

Introduction

Jusqu’à ce jour, il n’y a pas de définition unanime sur le caractère proximal ou distal du carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC). Néanmoins, les profils clinique et évolutif de ces deux formes topographiques semblent distincts.

Objectif

Comparer les profils cliniques, anatomopathologiques et évolutifs du CBNPC dans ses formes proximale et distale.

Patients et méthodes

Nous avons consulté 253 dossiers de patients (P) présentant un CBNPC confirmé entre le 01/01/2008 et le 31/12/2012. Le CBNPC a été considéré distal s’il n’était pas visualisable endoscopiquement ou se situait au-delà de la LSD, le TI, la LSG et la LIG. Nous avons identifié 115 cas de CBNPC proximal (G1) et 129 cas de CBNPC distal (G2).

Résultats

L’âge moyen des P était comparable (61,4ans vs 61,16ans, p=0,54), de même pour le tabagisme moyen (53,5PA vs 51,2PA, p=0,6). L’hémoptysie était plus fréquente dans le G1 (39,5 % vs 27,1 %, p=0,05). Les délais moyens de consultation étaient comparables (112,32j vs 98,32j, p=0,12). Pour G2, une biopsie sous TDM était nécessaire dans 41,9 % des cas versus 10,5 % pour G1. Le délai diagnostique était plus long dans le G2 (25,41j vs 37,86j, p=0,02). Le type épidermoïde était plus fréquent dans le G1 (35,8 % vs 24,8 %, p=0,03). Il y avait une différence pour le statut T4 (82,25 % vs 62,79 %, p=0,04) et le statut N0 (16,12 % vs 31,78 %, p=0,01). La survie dans le G1 était de 632,89j contre 742,89j dans le G2 (p=0,23).

Conclusion

Le diagnostic du CBNPC proximal est plus aisé avec un délai plus court, comparé à la forme distale. Le diagnostic topographique n’influe pas sur la survie et ne semble pas avoir un impact pronostique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A121 - janvier 2015 Retour au numéro
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